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À la conquête d'un rêve
Oh ! Profond désespoir au matin de l'Amour !
En ruisseaux incessants s'écoule la tristesse
De mon âme affaiblie. Et vogue la détresse !
Pavillon bas, bercé par la houle alentour,
Mon coeur dérive au mur de votre haut silence.
Il est ancré, beau, fort, l'invincible avenir
Aux pages du malheur. Je n'ai pu retenir
La bise vagabonde et le destin m'élance
Vers un horizon nu du timbre de sa voix.
Navigue dans la nuit cet air de solitude...
Toi, mon rêve inconnu venu sans servitude
Au lit de mon chagrin, aborde cette fois
La Pensée amarrée au creux de la tempête !
Chavire ma raison lorsque le goéland
Porte dans son envol les fruits de ton élan.
Oh ! Mes tendres espoirs abreuvez ma conquête !