C'est ainsi que...
...le temps passe, ne laissant sur son chemin que fleurs fanées, paysages de beauté et lacs de regrets. Si avancer représente la construction, on peut alors se demander où placer la ronce dans un décor déserté du hasard et de l'aléatoire. Fut-elle plante de charme et d'envoûtement, elle reste tout de même l'image d'une souillure que l'on ne peut, décemment, intégrer au tableau de la vie limpide de nos rêves les plus retranchés. Son existence nous montre la souffrance, occasion de la comparaison, et l'histoire ne cesse de répéter que la rose et le chardon, étroitement unis, fleurissent les jardins les plus protégés. Aussi nulle compétition entre ces deux joyaux de nos cultures... Reste l'engrais et le jardinier.