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L'encre indélébile
Voltige ma raison auprès de son panache,
Lorsque léger le souffle est caresse des Dieux.
Je sens se dérober les sons mélodieux
Et frémir de désir ma peau sous le harnache.
Je suis, à mon insu, l'âme de la ganache,
Refusant le pardon aux mains de l'odieux.
Pâture consentante au charme radieux,
Je goûte au fruit amer tel aux grains de grenache.
L'instrument de torture, alliage du miel
Et de l'égarement, m'attire vers le ciel...
Ephémère et suave, une étoile s'allume.
Défaille la décence au mur de l'abandon...
Les doigts écartelés sous l'esprit de la plume,
Je rejoins l'éternel aux jeux de Cupidon.