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Préface
Graziella GUERRIER fait partie de la pléiade des « écorchés-
Emprisonnée dans des systèmes qui l'empêchaient de s'affirmer, elle a trouvé refuge sur les hautes sphères de cet art qu'elle vénère et qu'elle chante sur la harpe de sa sensibilité.
Femme fragile, déesse du verbe, elle sait à la fois, de sa grâce naturelle, être muse et poétesse.
En quelques sonnets, elle est passée maître en l'art de l'écriture classique. Loin des sentiers battus, elle a peaufiné ses vers, comme de nouveaux horizons. Tantôt elle se réfugie, tantôt elle se libère : chimères et nostalgies se marient au chevet de ses poèmes. Pour panser ses larmes, elle se déguise : le rêve n'est-
L'amour, pour elle, est une prison : elle le chante et le pleure et le crie. Il est son péché et sa force et sa chute. Elle érige l'amitié comme un drapeau universel et sait convaincre de sa réalité puisqu'elle en possède la foi et les oeuvres.
Fuyant le quotidien et ses principes, elle bannit son injustice et ses paradoxes, mais il la rappelle comme un amant qui l'importune. Puis elle déploie ses ailes, avec la rapidité de la gazelle, et fait ses allers et retours : le rêve et la réalité sont bien les dualités de son équilibre.
Vagabonde en amour, fidèle en amitié, sublimant les déboires de la vie, par delà l'amalgame de ses états d'âme, elle est devenue une femme libre, une amazone de la poésie des temps modernes qui saura vous séduire tout au long de son florilège.