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Quatre soirées, quatre regards, s'aimer.
Un papier, deux baisers sans se cacher.
Un appel, un rendez-
Et tout bascula dans le délire.
Tu m'as enveloppée de ton rire,
De ton sourire, de tes caresses
Sur ma peau, je revis la tendresse.
L'escalier tourbillonne, je tombe,
Etendue sur le dos avec ton corps
Contre le mien qui bouge, qui sombre ;
Tu me serres dans un souffle si fort.
Mes entrailles de vie sont offertes.
Vers ce plaisir mes mains sont ouvertes.
La couette s'enroule autour du décor,
Se love, nous étreint jusqu'à mon cou
Qui se tend, se tord devant tant d'essor.
Tu m'exploses d'un désir vrai, si fou.
Sur ce naturel je me redresse ;
Nous basculons dans la folle ivresse.
Cet amour impossible, sans ombre,
A tout le goût des délices si forts
D'un coeur qui sent son plancher qui sombre
Vers la lumière éclatante de l'or.
Je te regarde tant que tu es là,
Tu délires encore, encore et encore ;
A chaque instant tu sembles si bien là
Avec moi, mon âme, ma vie, mon corps,
A toi entièrement donnés. Pourtant
Il faut nous séparer, nous oublier,
Me martyriser, car nos coeurs amants
Ne pourront effacer ce temps passé.
Tu m'as fait naviguer dans le désert,
Je t'ai suivie, aveugle, soumise
Dans les flots d'une aventure d'envies
Qui m'attirait plus loin dans l'univers.
Tu m'as laissée, je me suis effondrée
Sur ces moments si merveilleux, encrés
Pour toujours dans les veines de ma vie
Qui fut la tienne pour l'après-