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Une symphonie
Je ferme les yeux et je me rappelle
La lumière semblait s'évanouir
Laissant derrière elle mon souvenir
La brume lancinante m'interpelle
Dans un monde nouveau baigné de paix
Des géants aux bras ouverts sans visage
Dressés fièrement sur le paysage
Murmurent au vent des accords parfaits
Par ici là-
Répondant au pépiement des oiseaux
Chassés par quelque maître des roseaux
Tandis que lasses les moissons ondulent
Grandiose « symphonie à la nuit »
Au charme mesuré par la cadence
Des appels imprégnés de confidence
Dont nul encor n'a respiré l'ennui
Je me fonds doucement à cette toile
Sentant ses ondes glisser sur mon cou
Et sa chaleur m'envahir tout à coup
Tel un sentiment caché se dévoile
A l'écho de son regard lumineux
Mes lèvres d'un geste de pécheresse
Accrochent le silence des caresses
Aux mots de ce paradis langoureux
Le bonheur quelques instants m'interpelle
L'âme désormais empreinte de toi
Pour un tendre sourire sous un toit
Je ferme les yeux et je me rappelle